20190316 Animation et organisation avec un equipe d’ADDOC pour un Débat avec des invités au Festival de Cinemá du Réel

Avec Addoc nous avons animé cette année 2019 le Débat au Festival du Réel, au Centre Pompidou.

La préparation de ce débat nous a pris _______ , nous avons animé le débat en nous assignant un invité par personne.

Nous avons voulu inviter pour cette session à:

Marie-Clémence Andriana-Paes, invité par Habiba Chabou

Louis Henderson, invité par Paula Vélez Bravo

Marion Lary, invité par Michelle Gales

Sophie Salbot, invité par Gaëlle Rilliard

Voici le squelette de questions que j’ai preparé pour le débat :

Voici pour les questions que je pense poser comme base pour Louis Henderson, (à noter que je vais les paufiner et avoir d’autres sous la mange au cas où… )
voici les principales:
1. Le point de départ . Le filmeur comme un ensemble.

Les extraits que nous venons de voir font partie d’un film en construction: ‘Ouvertures’, un film que vous présentez comme étant un film fait par un ‘Ensemble’ : vous ne vous réclamez pas comme auteur du film, mais il est signé par “The living and the Dead Ensemble”, Pour quoi ?

2. Le sacré. Le matérialisme animiste.

On voyant les extraits on voit une caméra porté dont on sent bien le poids, le corps, la démarche, les pas de celui qui filme.

Dans vos films précedents on voit des dispositifs technologiques comme personnages humanisés, animés d’un esprit, d’une voix, des objets qui ont une volonté sur le monde et les situations.
De quelle manière pensez vous que ces questions là reapparaissent dans votre film en construction?

3. Insurrection: sur la forme , le dispositif espatial, la caméra corps (contexte haitien aujourd’hui).

À propos du extrait des jeunes acteurs-poètes-rappeurs avec le tambour.

Dans l’histoire de la révolution Haitienne, on parle d’une ceremonie sacré qui a eu lieu entre des hatiens esclaves, un rituel qui a permis un acte insurrectionnel donnant suite à la massacre de tout les blancs sur l’ile.   

Vous filmez des jeunes acteurs, poètes, performeurs comme un acte collectif, en créole. Comment expliquez vous votre méthode, les dispositif que vous utilisez, allez vous ensemble vers l’idée de joindre une la possibilité d’insurrection anti-colonial?

4. Spiralisme (cette dernière question je vais la formuler mieux, je vous envoie bientôt la correction)

Le premier extrait, les deux jeunes sur la plage parlent de leur influence du mouvement litéraire haitien, le spiralisme, …aussi sur le dernier gros tremblement de terre…

Dans la pensé occidentale on sépare l´homme du milieu, de la nature, c’est une pensé antropocentriste. Ce n’est pas le cas pour d’autres ontologies dans le monde. La technologie vient se placer au milieu, entre l’homme et la nature.

Vous voulez souvent questionner la pensé occidental hégemonique du monde à l’aide des ontologies amerindiennes et celle aux racines africaines… Pouvez vous nous expliquer de quelle façon vous procedez por traduire le spiralisme au langage cinématographique et nous dire s’il ceci ne serait pas une nouvelle forme d’appropiation d’un bien commun culturel haitien traduit en langage europeen?

Débat ADDOC «Que sait-on filmer de
l’autre»
Le déni et le silence comme le savoir et l’expérience (dé)forment le regard.
Devant les empreintes laissées par les héritages coloniaux, le point de vue et
la place du cinéaste prennent une signification particulière. Etudes et
mouvements anti-décoloniaux s’attachent à démontrer combien les schémas
de représentation impérialistes et colonialistes imprègnent nos vocabulaires,
nos réactions et nos regards. À quelles responsabilités confrontent-ils les
cinéastes ?
Avoir conscience de ce prisme déformant constitue à la fois un enjeu éthique
et des questions pratiques, de la réalisation à la production. Cette démarche
amène le cinéaste à s’interroger sur son héritage culturel lorsqu’il filme. Que
parvient-il à voir d’une culture qui n’est pas la sienne et de la permanence de
ces blessures historiques ? Quels dispositifs individualisent ou essentialisent
les personnes filmées ? Comment les rapports de domination de part et
d’autre de la caméra peuvent-ils rejouer ou déjouer ces enjeux décoloniaux ?