
Répetition dans l’espace au 15ème ‘Jour et Nuit culture».
J’ai parti à la recherche des materiaux dans les poubelles et en banlieu, j’ai visité des ferraieries et les puces aux alentours de Paris.
Fabienne Breitman a fait la conception de lumières et la régie.
Préparations pour le théâtre Montfort.
Garder le matériel était la tâche plus difficile, et avoir un espace pour bricoler était nécéssaire.
Par chance, Dominique ; un des acteurs, demenageait, il nous a prété son apartement pendant deux semaines pour tout faire.
J’ai donc invité à nous joindre, Lili T comme costumière et Camille comme assistant pour le scénographie.
Cher Catherine, Corinne, Fabienne, Camille, Lili, Diane, la tête d’une blessé et troupe entière,Avant tout, et tout et tout, je vous raconte en forme anecdotique une part des émotions ressenties ce jour là. Comme les émotions ne peuvent pas être classés, en tout cas pas dans un sens profond. Je vais extirper deux légères origines possibles des émotions, pour ne pas n’éterniser avec ce mail. Donc pour cette occasion je vais forcer un classement binaire très légère de l’origine des émotions : Les émotions dues aux aspects techniques et celles dues à ce phénomène magique qui agit au théâtre et qui fait battre le coeur, dilater les pupiles, réveiller nostalgies, amour, penser à la grand-mère, à une mascotte chérie d’enfance et bien d’autres choses. Donc, pour le premier classement ; la techique: Je suis heureuse de ne pas avoir appelé en urgence mes nouveaux amis pompiers à qui j’ai gracieusement et sans faire exprès fais peur en cassant leur rétroviseur. Une envie soudaine m’a prise de les appeler quand même quand, en regardant la présentation de très loin ; dernier rang à côté de Fabienne et Corinne, j’ai vu du sang au milieu de la scène par terre juste après la scène de la forêt. Avant de m’apercevoir du sang j’ai vu que Danielle avait l’air sonnée, j’ai remarqué qu’elle passait les répliques en boucle et il me semblait voir aussi une rue de vélo de la machine dégringolé sortant de son oreille gauche en plein foret. Je me suis dit: pourvu qu’elle soit ‘cabeza dura’ (tête dure en espagnol qui veux dire deux choses: avoir la tête dure et être têtu. J’ai eu raison ou elle portait un casque!
Ouf, quel chance alors de ne pas avoir appelé mes potes pompiers, car après j’ai appris que ces tâches rougeâtres couleur sang ont du faire un jeu trompe-l’oeil avec la lumière, ce n’était que de la terre et des pétales tombés du panier d’Odette.
Voilà pour l’émotion la plus forte en ce qui concerne la technique. En gros, ce n’est pas uniquement le problème de la machine qui s’évanouie en plein représentation, il y a eu d’autres détails qui n’ont pas fonctionné comme je voulais, hélas. Quand la chose s’est plus ou moins bien passé pendant les répétitions. Alors j’ai hâte qu’on présente encore la pièce publiquement cette fois-ci avec ce que je vais faire bien fait.… ‘Fugue en La mineur’… en rajoutant de notes de musique aussi en live et/ou du bruitage pour que le ‘La mineur’ prend sens aussi. Il faut dire que le ‘patatatratratá’ qui a fait la machine n’était pas en La mineur, mais en ‘P’ de ‘Patatras-de-musique-concrète’ … situation qui ne me déplaît tant après tout… on devrait y essayer de faire pareil la prochaine fois!
Je vais féliciter Danielle pour son improvisation… cela m’a presque donné envie que cette improvisation s’allonge dans la scène, avec les autres personnages de la foret, que cette foret soit moins statique… pour donner vie à quelque chose qui manquait au texte.Mais tout à été très bien avec le fantôme du mari mort sur scène en mécanicien de la machine infernale.
Bon, j’aime bien cette machine. Je m’ y suis attaché, peut être je demanderai à Catherine si je peux la garder dans ma toute petite chambre d’appartement parisien.
Si j’aime bien l’ascenseur-tour-eiffel-bateau-maison-dans-arbre et la machine-à-rien-faire-mais-presque-de-la-musique, mais sans trop exagérer non plus, car je ne veux pas ça dans ma chambre tant que cela ne me permet pas de voyager… j’ajouterai la prochaine fois un tapis volant. J’aurais voulu faire plus pour le reste de la scénographie, j’ai vu l’embrouille de chaises qui a eu lieu pendant la présentation et cela est probablement du à que chaque objet n’était pas encore très convançue de ‘soi même’ comme ‘acteur’ dans chaque scène. Alors pour la prochaine fois peut être on trouvera mieux.Alors, bon, comme je disais, pour ne pas n’éterniser avec ce mail. Je résume mes émotions… techniques.
Les émotions liés à la magie, j’ai vu, j’ai pu remarquer une image très belle par exemple.
J’ai adoré quand il a le premier ‘choeur’ ou coreographie du groupe tout entière et le moment que ‘Sue’ se dégage du groupe écartant tout le monde! Catherine, tu as été lumineusse!Guillaume et Stèle, j’aime beaucoup comment vous représentez vos personnages, ça me fait toujours poiler.J’ai aussi senti des vibrations par moments dans le public, quand il y avait quelqu’un assis qui avait été touché par de phrases. Cela m’a beaucoup plu de sentir cela et les rires, il y avait une très bonne ambiance.Pendant le fillage avant la présentation c’est là que j’ai sentí que quelque chose se passait de nouveau dans chaqu’un de vous. Il y a eu beaucoup d’instants où on pouvait preque toucher des personnages qui s’échappaient de vous, qui prennaient la fuite en desus du texte et de vos corps.
Et je me suis dit qu’une magie existe et agit au théâtre, ce travail collective me plait beaucoup quand ce quelque-chose surgise.Pendant la présentation des contraintes techniques m’ont empêché d’y être comme dans le fillage, mais je sais maintenant comment faire pour la prochaine fois.Je remercie tout le monde pour me donner la chance de partager avec vous le théâtre, à Catherine spécialement pour la liberté créative qu’elle nous a tous donné et qui m’a permis de prendre du plaisir dans ce que j’ai pu faire. J’ai beaucoup apprecié le parti pris de donner cette chance à tout le monde de proposer, nous permettre exprimer des idées. Le sujet était la liberté, il est donc escencielle de ne pas l’oublier. Peut être on n’ose pas être libre parce que on attend recevoir des ordres, un ordre, parce qu’on est trop habitué à être commandé ou bien a commander. Cette excercise de faire ensemble pourvu que continue dans chaqu’un de vous. C’est escencielle l’écoute de l’autre et Catherine nous l’apprends dans chaque répétition en laissant floter dans l’air librement la fragilité que nous avons tous.Chapeau pour la patience, pour faire la part de travail que personne n’aime pas (administrative), à Diane qui a vachement travaillé aussi en se trambalant partout Paris… à Corinne qui a donné beaucoup de vitalité à la pièce.Je vous souhaite encore! Encore! Encore une, deux, trois, infiniment des fois de moment sur scène et/ou avec la scène du théâtre!
Paula
Posted on 12/01/2014 por ciruela
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